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L’œil sec ou sécheresse oculaire est une pathologie très fréquente chez de nombreuses personnes. Les personnes âgées étant plus fréquemment touchées. Elle est diagnostiquée quand un individu ne produit pas assez de larmes et que la cornée n’est pas assez lubrifiée. Heureusement des solutions simples existent pour éviter l’inconfort.
Toutefois, cette pathologie est souvent sous-diagnostiquée et peut amener à des complications post-opératoires chez les patients opérés de la vision par chirurgie réfractive ou suite à une opération de la cataracte.
Il convient donc d’être très vigilant. D’un point de vue scientifique, dans 86% des cas de sécheresse oculaire, les glandes de Meibomius sont impliquées. Mais de quoi s’agit-il ? Et comment bien évaluer les risques dans le cadre du rendez-vous préopératoire de chirurgie réfractive ?
L’oeil secs peut être dû à différents facteurs physiologiques, environnementaux ou externes comme :
Les symptômes sont variés, vous ressentez généralement une gêne et le besoin de cligner des yeux plus fréquemment. D’autres effets accompagnent cet inconfort :
A savoir que dans 86% des cas de sécheresse oculaire, un dysfonctionnement des glandes de Meibomius est diagnostiqué.
Les glandes de Meibomius sont situées dans la paupière, nous en avons environ 30 à 40 par paupière. Leur fonction est de sécréter du meibum, un corps gras principalement composé de triglycérides qui vont s’ajouter aux larmes pour garder l’œil bien lubrifié. Ces graisses vont également permettre aux larmes de correctement nourrir, hydrater et oxygéner la cornée.
Les dysfonctionnements des glandes de Meibomius sont responsables d’une instabilité du film lacrymal par excès d’évaporation des larmes. Ainsi, quand les glandes de meibomius sont bouchées, cela provoque la sécheresse oculaire.
Heureusement, ce dysfonctionnement peut être facilement diagnostiqué et traité. Le traitement consiste en l’évacuation manuelle des sécrétions épaisses en dehors des glandes de meibomius et sur l’instillation de larmes artificielles. En tant que chirurgien ophtalmologue, il est important d’être vigilant vis-à-vis des symptômes pour reconnaître un cas d’œil sec, notamment avant une opération de chirurgie réfractive.
Une étude menée par Yang Kyeung Cho et Man Soo Kim, a montré que les patients ayant subi une opération de la cataracte et qui présentaient une sécheresse oculaire en préopératoire avaient une aggravation significative des symptômes. Les symptômes peuvent également se déclarer chez des patients initialement asymptomatiques.
Une attention particulière doit donc être portée à l’examen clinique afin de détecter les patients porteurs de sécheresse symptomatique ou asymptomatique et de prévenir une éventuelle aggravation.
Les glandes de Meibomius sont situées dans la paupière, nous en avons environ 30 à 40 par paupière. Leur fonction est de sécréter du meibum, un corps gras principalement composé de triglycérides qui vont s’ajouter aux larmes pour garder l’œil bien lubrifié. Ces graisses vont également permettre aux larmes de correctement nourrir, hydrater et oxygéner la cornée.
Les dysfonctionnements des glandes de Meibomius sont responsables d’une instabilité du film lacrymal par excès d’évaporation des larmes. Ainsi, quand les glandes de meibomius sont bouchées, cela provoque la sécheresse oculaire. Heureusement, ce dysfonctionnement peut être facilement diagnostiqué et traité. Le traitement consiste en l’évacuation manuelle des sécrétions épaisses en dehors des glandes de meibomius et sur l’instillation de larmes artificielles.
En tant que chirurgien ophtalmologue, il est important d’être vigilant vis-à-vis des symptômes pour reconnaître un cas d’œil sec, notamment avant une opération de chirurgie réfractive.
Dans le cas d’un syndrome sec minime, un traitement simple par substituts lacrymaux peut être efficace. Dans les syndromes secs modérés, il faudra conseiller une fréquence d’instillation plus importante (en privilégiant les solutions unidoses). Les crèmes ou gels pourront être administrés le soir au coucher, particulièrement chez les patients présentant une lagophtalmie ou une exposition nocturne.
La mise en place de bouchons lacrymaux pour augmenter le volume lacrymal disponible peut également être envisagée chez les patients ayant une sécheresse modérée à sévère en préopératoire.
En cas de dysfonctionnement avéré des glandes de Meibomius, des soins palpébraux quotidiens à l’aide de compresses chaudes et de lingettes stériles doivent être réalisés 14 à 28 jours avant le jour de la chirurgie oculaire. La prise de compléments alimentaires riches en omega-3 pourra être prescrite afin d’aider à la reconstitution de l’état du film lacrymal grâce à leur action anti-inflammatoire. Enfin, de nouveaux dispositifs combinant réchauffement et massage des paupières peuvent être très utiles en traitement adjuvant.
Le Professeur Hoffart et le docteur Emilie Granget ont cosigné un article paru dans les cahiers de l’ophtalmologie d’Avril 2015. Cet écrit est riche en conseils pré et post-opératoires en cas de pathologie de l’œil sec. L’objectif est de planifier la chirurgie réfractive de manière plus sereine et de réaliser un traitement pré et postopératoire adapté au patient atteint de sécheresse oculaire.
Cabinet : 8 All. Turcat Méry, 13008 Marseille
Clinique Monticelli-Vélodrome,
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